S’offrir une retraite de quelques jours, une à deux fois par an

Lorsque l’agitation du monde se fait trop grande, et que le stress devient difficile à gérer, une autre option, complémentaire aux précédentes, s’offre à vous : vous retirer du monde pour quelques jours.

Il est des moments dans la vie où malgré nos efforts répétés et notre bonne volonté d’y arriver, nous rencontrons des difficultés à faire face au quotidien. Les réveils sont difficiles, les sauts d’humeur plus fréquents, la lassitude et la fatigue s’installent. Nous saturons littéralement, de choses à faire, d’informations, de sollicitations, d’idées, de contacts et d’échanges, dans la vraie vie comme sur les réseaux sociaux. Notre cerveau s’embrouille, nous perdons de vue nos priorités, et le sens que nous donnons à nos actions.

Avec cette impression de nous perdre en chemin. Au sens propre du terme.

C’est un sentiment que j’éprouve périodiquement, au moins une à deux fois par an, après une longue période d’activités intenses par exemple, ou lorsque je n’ai pas suffisamment déconnecté de mon travail. Alors, une à deux fois par an, quand je sens que je me suis moi aussi perdue en chemin, je m’organise pour partir seule quelques jours, sans mari ni enfants. Je pars deux ou trois jours seulement, parfois une semaine, jamais plus.

Je m’offre alors une retraite silencieuse dans l’un des nombreux lieux de retraite méditative en France, ou je choisis de m’installer dans un éco hébergement situé en pleine nature. Je n’ai pas besoin de partir loin, il m’est même arrivé de rester à proximité de mon lieu de vie, dans un hôtel confortable.

Bien sûr, je désactive l’ensemble de mes notifications et déconnecte tous mes outils digitaux. Je conserve uniquement la possibilité d’appeler ou d’être appelée, pour prendre des nouvelles de mes proches et être jointe en cas d’urgence.


J’en profite pour me reposer d’abord, et savourer le calme retrouvé.

J’en profite pour me reposer d’abord, et savourer le calme retrouvé. Je me nourris du silence qui m’enveloppe et m’apaise. Je lis, beaucoup. J’écris aussi, toujours. Toutes les conditions sont réunies pour prendre de la hauteur sur ce que je vis si intensément le reste du temps. Mes idées deviennent plus claires, mes priorités évidentes. Elles ont en réalité toujours été là, mais le brouhaha ambiant les avait temporairement masquées.

Je reviens apaisée, sereine, reposée et heureuse de retrouver mes proches.

Je m’offre également quelques jours de retraite lorsque je veux travailler sur la stratégie de développement de mon entreprise. Me retrouver seule, face à moi-même, pour définir ou redéfinir le cap que je souhaite donner à mes activités professionnelles, est un moment délicieux que j’affectionne tout particulièrement. Ma créativité, lorsque je m’isole de l’agitation du monde, s’en trouve décuplée.

Il devient si facile de clarifier ses intentions et de faire des choix conscients, éclairés, alignés…

Lorsque j’évoque dans mes ateliers ces différentes expériences de courte retraite, qu’elle soit méditative, créative (lorsque je dois terminer l’écriture d’un livre par exemple) ou stratégique, mes stagiaires sont d’abord surpris puis rapidement enthousiasmés par cette perspective de temps retrouvé, à laquelle ils n’avaient tout simplement pas pensé… avant de programmer sans plus attendre une première retraite de quelques jours dans leur agenda.


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