Ménage : et si on lâchait un peu de lest ?

Les tâches ménagères, c’est LE sujet délicat par excellence, le point qui coince, qui fait mal, qui chagrine. Aïe ! Sujet de discorde par excellence entre votre conjoint et vous, objet de toutes les attentions quand il s’agit de mieux vous organiser à la maison, l’entretien de la maison est le point noir de celles (et ceux) qui veulent reprendre la main sur leur organisation.

Re-la-ti-vi-sez !

Même si vous vous sentez débordés, placez toujours vos besoins émotionnels, ceux de votre couple ou de votre famille au sommet de vos priorités.

La salle à manger est pleine de miettes, le plancher n’a rien d’immaculé et tous les coussins et oreillers de la maison forment un château gigantesque au beau milieu du salon ? Qu’à cela ne tienne ! Sortez en famille au restaurant ou allez pique-niquer. Vous oublierez la saleté pour un moment, en plus de passer du bon temps avec votre famille.

Et si vous remettiez les tâches ménagères à leur juste place

Evidemment, il faut bien s’y coller, on ne peut pas les ignorer, faire comme si elles n’existaient pas. C’est un peu comme la grosse poussière de la pub qui revient chez vous valise à la main alors que vous pensiez vous en être débarrassée : les tâches ménagères finissent toujours par revenir !

Et c’est bien là, le problème : malgré notre bonne volonté, nous avons le sentiment que nous n’en viendrons jamais à bout car nous n’en avons jamais vraiment fini avec elles et devons bon an mal an recommencer les mêmes gestes jour après jour, semaine après semaine…

Décourageant au possible !

Bien sûr, comme beaucoup d’entre nous, vous n’aimez pas vous y mettre et y passer des heures, le soir après une longue journée parce que vous êtes déjà lessivée, ou durant le week-end parce que vous avez envie de faire tout autre chose : sortir, aller boire un verre, faire du shopping, vous balader, profiter des enfants, surfer sur Internet, lire un bon livre ou tout simplement vous reposer et décompresser devant une bonne série US. Comme je vous comprends !

Alors, évidemment, parce que c’est humain, vous procrastinez. Et parce que vous procrastinez, vous culpabilisez.

Alors que faire ? Comment ne pas se laisser dépasser par le ménage sans toutefois y laisser toute son énergie ?

Car c’est bien la seule et unique question que vous devrez vous poser !

Nous avons des choses beaucoup plus passionnantes à faire dans la vie que d’entretenir la maison et veiller que votre organisation soit bien huilée ! En revanche, nous ne pouvons pas non le négliger sous peine de voir le ménage occuper notre esprit en nous culpabilisant et en créant en nous un « désordre intérieur ».

Une seule voie à adopter : celle du juste milieu.


Décomplexez-vous !

Définitivement, non, ce n’est pas mieux chez votre voisin(e), votre copain/copine, ou la maman du petit Théo qui arrive tirée à quatre épingles tous les matins devant l’école et qui cuisine toujours du fait-maison aux ventes de gâteaux (vous savez, la Cécile Morel de Scènes de ménages…) ! Vraiment, je vous assure.

Sauf… chez celles (et ceux mais ceux-là, ils sont quand même plus rares… !) qui passent leur journée à tout astiquer du sol au plafond et chez qui aussi vous ne pouvez pas bouger sans marcher les deux pieds bien à plat sur des patins (ça existe encore, les patins ?) ! Avez-vous réellement envie de lui ressembler ? Moi non.

Acceptez une bonne fois pour toutes de faire votre deuil d’une maison toujours parfaitement rangée et étincelante de propreté ! Bizarrement, plus on a d’enfants, plus on y parvient plus facilement ! Une maison dans laquelle vivent des enfants est avant tout une maison qui vit. Renoncez donc à vos rêves (?) de « parfaite ménagère de moins de 50 ans » qui assure sur tous les fronts et lâchez du lest !

Une maison, c’est d’abord une maison qui vit !

Et oui, une maison avec des enfants (et même sans enfants), ça vit ! Ca fait du bruit ! Tout n’est pas toujours parfait et c’est tant mieux !

Rêvez-vous réellement de ces maisons où tout est (trop) à sa place et ou rien ne bouge jamais, comme dans les magazines ou la série Desperate Housewives ?

Définissez une bonne fois pour toute une organisation qui vous facilite la vie, puis… oubliez et profitez ! 

Vous aurez le temps de vous reposer et de vivre dans le calme et le silence quand vous serez morts.

Saviez-vous qu’environ 35 % des parents, en majorité des mères, souffrent de ce qu’on appelle « le syndrome du nid vide ». Une forme de dépression qui se traduit par un sentiment d’abandon et de vacuité quand les enfants quittent le domicile familial. Leur départ est en effet un mélange de joie, de bonheur, de fierté, mais aussi de tristesse. C’est également une forme de déchirement et de renoncement.

Ceci pour vous rappeler, si besoin en était, que les instants partagés en famille, aussi difficiles soient-ils parfois, sont des instants hautement précieux et uniques que nous regretterons peut-être un peu, plus tard, quand nos enfants seront grands.

Les rires de nos enfants, l’humour de notre conjoint (si, j’en suis sûre !), les fous-rires collectifs, les jouets un peu partout, les dessins sur nos murs ou nos portes (cela a bien dû vous arriver au moins une fois… Sinon, ça viendra !), les râleries de votre ado (Ah…), les films que nous adorons voir et revoir en famille, nos séries préférés, etc.


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